Une délégation d'étudiants de l'ULiège à la SPECQUE



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Du 24 juillet au 31 juillet 2022, la simulation du Parlement européen Canada-Québec-Europe (SPECQUE) s’est déroulée à Québec. Une délégation d’étudiants de l’Université de Liège y ont pris part, avec l’étroite collaboration des Professeurs Geoffrey Grandjean et Quentin Michel. Elisabeth Hosszú et Benedicte Kalala répondent à nos questions pour mieux comprendre cette simulation.

En quoi consiste la SPECQUE ?

EH : La SPECQUE est une simulation du Parlement européen en collaboration avec le Canada, le Québec et l’Union européenne (UE). Pour faire simple, ce sont des jeunes qui se réunissent pendant une semaine pour se mettre dans la peau d’un.e député.e, journaliste, lobbyiste ou encore membre du Conseil de l’UE.

BK : C’est une initiative louable qui sensibilise les étudiants au débat démocratique et qui nous rappelle que la politique concerne également les jeunes. Au-delà de l’apprentissage des rouages des institutions européennes et de leurs enjeux, la SPECQUE est une belle opportunité pour sortir de sa zone de confort afin de défendre des sujets qui nous tiennent à cœur en toute liberté.

Quelles thématiques avez-vous traité et quel rôle avez-vous joué ?

BK : Pour cette édition, j’étais membre du Conseil de l’UE et je représentais l’archipel maltais. Le texte qu’il nous a été demandé de traiter est celui de la commission agriculture, relatif à un développement rural soutenable Le fil conducteur était l’article 39 du Traité sur le fonctionnement de l’UE qui définit les objectifs de la politique agricole commune. Ma réflexion était basée sur un point important mentionné dans le texte, à savoir l’inclusion des jeunes et des femmes.

EH : Pour ma part, j’ai choisi la commission « droit ». Le texte portait sur la défense des cultures et des peuples autochtones au Canada mais aussi en Europe. J’étais députée européenne, membre du groupe politique PPE. Ce texte était assez facile à appréhender, et on comprenait vite l’enjeu qu’il suscitait. Il fallait parfois s’accrocher (un long texte de 28 pages !).

Quel est votre meilleur souvenir ?

EH : Oh difficile de choisir ! Hum, je dirais le premier jour, quand on présente toutes les délégations ! C’était gratifiant de voir l’ULiège participer à la SPECQUE pour la première fois. À ce moment-là, on se rend compte à quel point ce projet relie tant de villes, continents, universités entre elles. Aussi, il faut le dire… Les soirées après la simulation étaient géniales ! On rencontre des personnes, on discute, on se lie d’amitié, c’est vraiment un moment sympa.

BK : Des souvenirs il y en a plusieurs. Il est important de souligner qu’il y a un avant, un pendant et un après SPECQUE. L’avant, c’était l’accompagnement et le soutien de nos professeurs Geoffrey Grandjean et Quentin Michel ; que je remercie au passage car grâce à eux, nous avons pu nous démarquer. Le pendant, je rejoins un peu Elisabeth, c’est la fierté de venir de la Belgique et de représenter fièrement notre université et notre province. Enfin, l’après SPECQUE c’est la joie du travail accompli, la motivation de refaire encore et encore cette simulation, mais le plus important reste les liens d’amitié que l’on crée.

Pourquoi conseilleriez-vous de participer à la SPECQUE ?

BK : Parce qu’avec la SPECQUE, on voyage et voyager c’est apprendre. C’est apprendre un peu plus sur l’Europe et l’Amérique, apprendre les uns des autres, et par-dessus tout apprendre énormément sur soi-même ; sur ses forces et ses capacités.

EH : Souvent à l’Université, on se limite à étudier nos cours, passer nos examens et simplement refermer la porte de notre campus une fois que tout cela est fini… Je pense qu’il faut aussi oser, prendre la parole, se challenger en participant à des conférences ou des événements de ce type. On a tendance à croire qu’on n’est pas assez bon, pas assez éloquent, pas assez ceci, pas assez cela (coucou le syndrome de l’imposteur !) mais en fin de compte, si on n’essaye jamais, on ne saura jamais à quel point l’expérience est tellement plus riche qu’une question d’éloquence ! La première SPECQUE, on la fait pour la simulation. La deuxième, on la fait pour les personnes que l’on y a rencontrées.

La délégation de Liège était composée de la cheffe de délégation Élisabeth Hosszú, de l'adjointe cheffe de délégation Benedicte Kalala, du secrétaire Jabrane Mouthadi, du trésorier Adin Gojak, du responsable de la communication Anass Gallass, de la responsable juridique et ressources humaines Anissa Finnich et enfin de Steffy Munday, membre de la délégation.

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