Recherches en cours et passées au sein de l'Institut de la décision publique

Les recherches menées par l'Institut de la décision publique sont articulées autour de trois axes principaux. Le premier axe concerne la démocratie et se concentre sur les procédures formelles et les valeurs institutionnelles qui sont mises en œuvre dans le cadre des gouvernements représentatifs étudiés par les membres de l’Institut. Le deuxième axe concerne la diachronie et se concentre sur l’étude de l’évolution des institutions politiques, à travers des recherches en histoire politique et des études mémorielles. Le troisième axe concerne l’espace et se concentre sur l’étude des dispositifs institutionnels qui organisent les espaces politiques, principalement au niveau local.


Révision de l’accord de coopération du 8 mars 1994 entre l'Etat fédéral, les Communautés et les Régions

Description : Le rapport concerne la révision de l’accord de coopération du 8 mars 1994 entre l'État fédéral, les Communautés et les Régions, relatif à la représentation du Royaume de Belgique au sein du Conseil de Ministres de l'Union européenne. Les auteurs proposent de nouvelles dispositions concernant la répartition des compétences, le processus décisionnel et le système de rotation entre les différentes autorités politiques.

Responsables du projet : Geoffrey Grandjean, Matthias Storme (KULeuven), Johan Swinnen (SPF Affaires étrangères) et Sofia Vandenbosch (UCLouvain).

Période : Juillet 2023 à mars 2024.

Financement : SPF Affaires étrangères.

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Luxembourg 2030

Description : La recherche doit permettre d’identifier les actions supracommunales menées au niveau de la Province de Luxembourg. Pour ce faire, il est proposé de catégoriser et classer ces actions supracommunales et de chiffrer les montants consacrés par la Province de Luxembourg (par rapport aux budgets communaux). Les catégorisations et classifications doivent permettre d’identifier le niveau de pouvoir le plus adapté à chaque compétence. L’approche est donc fondée sur une vision « ascendante » de la supracommunalité permettant de cerner les particularités de la « supracommunalité luxembourgeoise ».

Responsables du projet : Geoffrey Grandjean.

Période : Janvier 2023 à mars 2024.

Financement : Province de Luxembourg.

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La supracommunalité en évolution

Description : La supracommunalité est un fait majeur de l’actualité régionale. En 2021, la Région wallonne lançait un appel à projets intitulé « Soutien aux projets supracommunaux », afin d’encourager financièrement les structures supracommunales. Cet appel à projets a connu une adhésion importante, avec 14 projets sélectionnés, certains de ces projets se recoupant partiellement sous l’angle territorial. Sur la base de cet appel à projets, la recherche menée par l'Institut de la décision publique comprend deux volets. Le premier volet consiste à réaliser un état de l’art de la littérature scientifique analysant la problématique de la supracommunalité, entendue au sens large (regroupant notamment les coopérations intercommunales, les agglomérations de communes ou encore les communautés de commune). Cet état de l’art doit permettre d’identifier les résultats scientifiques concernant les projets supracommunaux institutionnalisés dans différents États (France, Suisse, Espagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, entre autres) afin d’en cerner les avantages et les inconvénients. Le deuxième volet consiste à proposer un cadre juridique permettant d’institutionnaliser les communautés supracommunales, sur la base de différentes hypothèses (de la plus minimaliste à la plus maximaliste).

Responsables du projet : Geoffrey Grandjean et Ingrid Gabriel.

Période : Janvier 2023 à juin 2023.

Financement : Région wallonne.

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La gouvernementalité des smart cities : les cas de Luxembourg, Lyon et Namur

Description : L’objectif de cette thèse est d’étudier les modalités d’exercice du pouvoir au sein des smart cities. Celles-ci conjuguent utilisation de technologies de l’information et de la communication (TIC ; intelligence artificielle, jumeaux numériques, ANPR et caetera) et promotion de dispositifs participatifs. Nous observerons in situ à Luxembourg, Lyon et Namur les implications pour la citoyenneté et pour l’action des pouvoirs publics locaux de cette combinaison de TIC et de participation citoyenne.

Responsable du projet : Nathan Flore.

Promoteurs : Geoffrey Grandjean et Pierre Delvenne.

Période : Septembre 2022 à septembre 2026.

Financement : Seal of Excellence de l’unité de recherche Cité, bourse en science humaine de Rise et Fonds national de la recherche scientifique (F.N.R.S.).


Étude sur les assemblées régionales à pouvoirs législatifs d'Europe

Description : L'objectif principal de cette recherche est d'identifier les dimensions des pouvoirs légasilatifs et quasi-législatifs des assemblées régionales des États membres de l'Union européenne.

Responsables du projet : Geoffrey Grandjean et Antoine Bauwens.

Période : Janvier 2022 à juillet 2022.

Financement : Conférence des assemblées législatives des régions d’Europe (CALRE).

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Étude des politiques de genre des partis d’extrême droite. Les cas du Vlaams Belang et du Rassemblement national

Description : L’objectif principal de cette recherche est d’étudier, les discours des partis d’extrême droite en matière de genre en Europe de l’Ouest. À l’instar des inflexions contemporaines du racisme, dont l’évolution s’est caractérisée par le passage d’un racisme biologique à un racisme « sans race » (Balibar), basé sur des attributs culturels et religieux, la présente recherche a pour objectif d’étudier la manière dont le sexisme a évolué dans les discours d’extrême droite. Dans ce but, une analyse des cas du Rassemblement national et du Vlaams Belang sera réalisée à partir d’une approche de Discourse Theory.

Responsable du projet : Archibald Gustin.

Promoteurs : Geoffrey Grandjean et Benjamin De Cleen (Vrije Universiteit Brussel.

Période : Octobre 2021 à octobre 2025.

Financement : Fonds national de la recherche scientifique (F.N.R.S.).


Étude comparative de la construction identitaire des jeunes (16-18ans) vivant dans des sociétés profondément divisées (Belgique, Chypre, Irlande du Nord)

Description : L’objectif de cette thèse de doctorat est d’étudier, dans une perspective comparative, la construction identitaire des jeunes (âgés de 16 ans 18 ans) vivant dans des sociétés fondamentalement divisées (en Belgique, à Chypre et en Irlande du Nord). En identifiant les mécanismes institutionnels (politiques et juridiques) propres aux sociétés fondamentalement divisées et en étudiant la manière dont ce contexte et ces mécanismes sont appris, nous cherchons à observer les représentations sociales qu’ont les jeunes de ce système politique divisé ainsi que d’analyser leur positionnement identitaire par rapport à celui-ci.

Responsable du projet : Juliette Renard.

Promoteur : Geoffrey Grandjean.

Période : Octobre 2019 à Décembre 2024.

Financement : Fonds national de la recherche scientifique (F.N.R.S.).

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La mixité et les négociations politiques communales et provinciales

Description : La recherche proposée se focalise sur les conséquences des règles relatives à la mixité dans les collèges sur les jeux de pouvoir entre acteurs politiques.

Responsable du projet : Geoffrey Grandjean.

Période : Mars 2019 à mars 2020.

Financement : Communauté française de Belgique.

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Les fonctions politiques des juges (Sciences Po Paris)

Description : La recherche catégorise les fonctions politiques des juges autour de trois dimensions : 1) la production de normes, 2) l'arbitrage de valeurs morales et 3) la stabilisation du système politique.

Responsable du projet : Geoffrey Grandjean

Période : Mai 2017 à novembre 2017.

Financement : ULiège.

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Étude comparative en termes de ressources humaines

Description : L'étude vise à comparer les quarante-quatre communes de la Province de Luxembourg en matière de ressources humaines.

Responsable du projet : Geoffrey Grandjean.

Période : Février 2016 à juin 2017.

Financement : Province de Luxembourg.

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Cultiver les territoires. L'innovation participative à la Commission européenne et en Wallonie

Description : Innovation ouverte, incubateurs de start-up, hackathons, hackerspaces … Les pratiques des hackers et makers calforniens, bidouillant de nouvelles technologies dans leurs garages de la Silicon Valley, semblent s’être répandues en Europe. Les processus de recherche et de développement technologique, l’innovation, apparaissent ainsi de plus en plus ouverts, participatifs. Cependant, alors que le mouvement maker en Californie s’est développé au travers d’une critique des institutions en place, qu’elles soient économiques ou politiques, ce qui se joue en Europe semble être d’un autre ordre. En effet, le développement de technologies par les citoyens y semble a priori articulé à une ambition de développement économique, au sein de discours insistant sur la notion d’économie de la connaissance.

En d’autres termes, ce que le développement de pratiques d’innovation participative en Europe semble montrer, c’est que des pratiques fréquemment assimilées à un mouvement contre-culturel sont reprises et adaptées, dans d’autres contextes, à des ambitions politiques de développement économique et d’entrepreneuriat. Dans les deux cas, l’inventivité et la créativité sont érigées au rang d’impératifs. Cependant, alors que cet impératif est véhiculé par des communautés de pratiques grassroots dans la Silicon Valley, sans autre finalité que sa propre complétion, il est véhiculé par des autorités publiques dans le cas de la Commission européenne et de la Wallonie, articulé à des programmes politiques d’économie et d’innovation.

Comment dès lors ces pratiques se développent-elles dans ces contextes ? Comment s’intègrent-elles à des politiques d’innovation qui leur préexistent ? Qui participe aux processus participatifs de recherche et d’innovation, à partir du moment où ils sont promus et mis en place par des autorités publiques ? Ce sont ces questions qui ont guidé la présente thèse, qui propose une analyse de l’innovation participative telle qu’elle est promue et qu’elle se déploie à la Commission européenne et en Wallonie.

Responsable du projet : Hadrien Macq.

Promoteurs : Geoffrey Grandjean et Pierre Delvenne.

Période : Janvier 2016 à décembre 2019.

Financement : Non-Fria.

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Le concept de la représentation politique en Belgique : perspective comparée entre la Belgique, la France et la Russie

Description : Recherche comparative et socio-historique sur le concept de la représentation en Belgique, en France et en Russie.

Responsables du projet : Geoffrey Grandjean et Vassili Tokarev.

Période : Octobre 2015 à février 2016.

Financement : Fonds David Constant.


Les parlementaires et le génocide arménien de 1915

Description : Au cours de l’année 1915 démarre l’entreprise d’extermination de la minorité arménienne de l’Empire ottoman, planifiée par le gouvernement jeune-turc. À partir des années 1990, les parlementaires belges et français discutent et adoptent plusieurs résolutions et lois ayant trait à ce génocide. Ces instruments visent à la reconnaissance et la commémoration du génocide arménien ou à en condamner la négation. La présente recherche doctorale étudie les motivations des parlementaires belges et français qui ont initié ou pris part aux processus d’adoption de ces instruments depuis le milieu des années 1990 jusqu’au milieu des années 2010. Précisément, elle s’efforce de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce qui motive les parlementaires français et belges dans leurs instrumentations du génocide arménien ? » Relevant de l’étude de cas multiples, elle repose sur l’investigation et l’analyse d’un important corpus documentaire composé d’articles de presses, de publications parlementaires, de fond d’archives et d’entretiens menés auprès des parlementaires ayant pris part eux-mêmes à ces évènements. L’analyse qui est offerte, en faisant appel au dispositif théorique développé par les tenants de la théorie de l’autodétermination, concourt à donner une image détaillée des motivations des parlementaires investis dans une perspective individuelle et microscopique. Cette recherche met en exergue que, lorsque les parlementaires se positionnent en faveur des instruments retenus, leurs positionnements dépendent principalement de leurs appartenances sociales. L’appartenance sociale revendiquée diffère selon la France et la Belgique : leur circonscription dans le cas de la première, l’institution d’appartenance ou le groupe politique dans le cas de la seconde. La recherche met également en évidence que ce sont leurs compétences et leur autonomie que valorisent les parlementaires en défaveur des instruments retenus et que leurs actions sont à considérer comme des réactions plutôt que des initiatives.

Responsable du projet : Jérôme Nossent.

Promoteur : Geoffrey Grandjean.

Période : Septembre 2015 à novembre 2024.

Financement : ULiège.

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modifié le 27/04/2024

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